Ab blogum condita …

Peu à peu le combat s’engage, le monde prend feu.

Les colosses s’attaquent corps à corps, ils se prennent, se quittent, se reprennent.

Ils se cherchent et se repoussent.

Carthage franchit les Alpes, Rome passe les mers.

Les deux peuples, personnifiés en deux hommes, Annibal et Scipion, s’étreignent et s’acharnent pour en finir.

C’est un duel à outrance, un combat à mort.

Rome chancelle, elle pousse un cri d’angoisse : Annibal ad portas !

Mais elle se relève, épuise ses forces par un dernier coup, se jette sur Carthage et l’efface du monde.

V. Hugo

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Annibal ad portas !

En voilà un cri d’alarme pour le moins alarmant, et puis, effrayant. Imaginez-donc ! Annibal, cette force de la nature, à vos portes avec son armée et ses éléphants, effrayant…

Mais c’est aussi et surtout un grand coup du destin, puisque Carthage « est devant être détruite » (si rappelez-vous, l’ablatif absolu Carthago delenda est, et cette traduction improbable, barbare), et l’a bel et bien été.

Ils avaient vraiment le sens de la formule, ces Romains…et puis, reforgeable avec ça ! Annibal mort, hop ! on change : Catilina ad portas !

Enfin, tout ça pour dire qu’ici je tromperai juste mon ennui en exposant des .. trucs. Je ne sais pas encore trop quoi, mais je suis certaine que cela sera très intéressant… et j’y crois dur comme fer…

Enjoy.


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